TUNIS – UNIVERSNEWS C’est un sentiment d’inachevé qui est ressenti, à la suite du sommet international de la francophonie qui vient de se dérouler, en Tunisie, particulièrement, sur un site des plus symboliques, Djerba.
L’île de Lotophages a bravé le temps et les aléas, pour donner la meilleure image d’une certaine coexistence pacifique, de solidarité et, surtout, de ce qui avait été accompli par la Tunisie, particulièrement avant la « révolution », choisie et approuvée, notamment, par la France.
Djerba garde sa communauté juive, venue depuis le début de l’ère du temps, lorsque les Juifs ont apporté des pierres du temple de Salomon pour construire leur temple, devenu leur second lieu de pèlerinage, après Al Qods.
Djerba accueille, chaque année des millions de touristes, de toutes nationalités, de toutes appartenances et de toutes les religions, sans qu’on ose toucher à un seul de leur cheveu, parce qu’elle veut garder –comme la Tunisie, d’ailleurs- son cachet éternel, malgré les conflits et les tentatives d’exploiter les divisions entre les peuples.
Djerba, enfin, garde la voie tracée par le leader Habib Bourguiba, pour qu’elle soit le refuge de la communauté juive, et il suffit d’en parler à Haïem Bitan, le chef de cette communauté à Djerba et Perez Trabelsi, ou, surtout, Roger Bismuth, le président de cette communauté, pour qu’ils vous disent tout le bien qu’ils pensent de « leur pays qu’ils ne veulent pas quitter pour tout l’or du monde ».
La communauté juive –et à degré moindre catholique- de la Tunisie est un trésor qui demeure mal exploité, surtout que la Tunisie, en général, et l’île de Djerba, en particulier, sont les symboles de la coexistence pacifique entre les civilisations et, surtout, les religions. La communauté juive fait preuve d’un patriotisme à toute épreuve, parfois mieux que de ce dont se prévalent certains tunisiens qui ont cherché à nous faire revenir au années d’ignorance, à tel point que le simple citoyen pense qu’on a reculé de plus de la soixantaine d’années d’indépendance.
L’île de Djerba a réuni plus de 31 chefs d’Etats et de gouvernements de tous les coins du monde et qui avaient l’espoir d’aboutir à des recommandations qui peuvent les aider à dépasser les crises et d’aller de l’avant, pour le développement de leurs pays… Malheureusement, les préoccupations de la « Francophonie » sont loin de correspondre à leurs espoirs.
Le leader Habib Bourguiba et ses compères Norodom Sihanouk (Cambodge), Hamani Diouri (Niger) et Léopold Sédar Senghor (Sénégal) avaient raison de croire au Français, lorsqu’ils avaient signé, le 20 mars 1970, l’accord ayant abouti, en 2005, à la nomination d’Organisation internationale de la francophonie. L’accord visait à mettre à profit le français au service de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations
Le leader Habib Bourguiba dans l’âme a plané sur le sommet de Djerba avait cru en l’espace francophone, à tel point qu’il avait dit que « Marseille est plus proche que le Caire », pour la Tunisie.
La France a perdu une nouvelle occasion pour se faire des amitiés qui lui étaient, pourtant, acquises, et elle ne peut s’en prendre qu’à ses dirigeants et son président qui n’avait, même pas, pris la peine de prononcer un discours, avant de prendre la poudre d’escampette… Mais, il est certain que son pays le payera cher, avec une Afrique qui se sent ignorée par son principal partenaire… et, comme exemple, il suffit de citer l’Algérie !!!
Pour nous tunisiens, il est bien évident que l’avenir de notre pays est avec l’occident…
D’ailleurs imaginez deux secondes feu SALAH BEN YOUSEF gagner son conflit face au visionnaire le LEADER HABIB BOURGUIBA….!!!??
MUSTAPHA MACHAT