TUNIS – UNIVERSNEWS – Une certaine dynamique diplomatique est enclenchée, depuis quelques jours, entre la Tunisie et l’Algérie.
Cela a commencé par la visite du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, il y a deux jours à Tunis, porteur d’un message du président Tebboune à Kaïs Saïed qui l’a reçu au palais de Carthage. Et comme d’habitude, le compte-rendu de la rencontre a fait usage de la langue de bois habituelle et traditionnelle.
Mais, voilà que la cheffe du gouvernement Najla Bouden qui se rend à Alger, où elle doit rencontrer le président Tebboune, alors que son programme de travail est des plus chargé, avec son gouvernement, pour préparer le budget de l’Etat et la loi de finances 2023, en plus de la loi de finances complémentaire pour l’année 2022.
La Première ministre tunisienne, Najla Bouden, est arrivée, aujourd’hui à Alger, pour une visite de travail d’une journée. Najla Bouden a été accueillie, à son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene, par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Samia Moualfi
La Tunisie suffoque avec un besoin urgent d’environ deux milliards de dinars, avant la fin de l’année, alors que le FMI tire la jambe pour donner son accord au crédit promis.
Peut-on s’attendre à un soutien financier ou autre de l’Algérie, avant cet accord du Fonds international, pour aider la Tunisie à éviter l’effondrement ? Le président algérien avait fait une promesse, lors de la dernière visite de Kaïs Saïed à son pays… mais, elle est dépendante, comme toutes les autres promesses des autres pays frères et amis, de l’accord préalable du FMI pour ouvrir le robinet !!!
Quels soutiens de l’Algérie peut-on attendre en ces temps de disette?