TUNIS – UN/AGENCIES – Le président de la République du Nigeria, Muhammadu Buhari, a révélé, en marge de la 16e session du Comité du bassin du lac Tchad, qui s’est tenue dans la capitale nigériane, Abuja, que « le conflit armé en Ukraine et la situation dans la région du Sahel sont les principales sources d’armes et de combattants qui renforcent l’activité des terroristes dans la région du lac ».
Le président Buhari croit également aux déclarations rapportées par les médias nigérians selon lesquelles une grande partie des armes et des munitions utilisées pour la guerre en Libye continuent d’affluer vers la région du lac Tchad et d’autres parties de la côte, alors qu’il a révélé le début des armes utilisées dans le conflit en Ukraine s’infiltrer dans la région.
Le seizième sommet a réuni le président du Conseil présidentiel, Muhammad al-Munfi, et les dirigeants du Tchad, du Niger, de la République centrafricaine et du Bénin, ainsi que des délégations du Cameroun. Le Comité du bassin du lac Tchad a été créé en 1964 et comprend six pays (Cameroun, Niger, Tchad, Nigéria, République centrafricaine et Libye).
Les zones entourant le lac Tchad ont été touchées par des groupes terroristes, lorsque les organisations Boko Haram et ISIS sont actives. Leurs principaux bastions sont situés dans les régions du sud et du sud-ouest du lac Tchad, où les frontières du Nigeria, du Tchad, du Cameroun et du Niger se rejoignent.
Buhari : Des armes affluent de Libye
Le président de la République du Nigéria a confirmé, lors d’une rencontre avec le président du Conseil présidentiel, en marge de la 16e session du Comité du bassin du lac Tchad, que les interventions négatives aléatoires de certains partis politiques ne donneront pas les Libyens une occasion de s’unir et d’atteindre les élections.
À son tour, Al-Munfi a souligné que le Conseil présidentiel accorde toujours une grande confiance à l’Union africaine et la détermination du peuple libyen à contribuer sérieusement et efficacement à parvenir à une réconciliation globale dans le pays, qui est la première pierre angulaire de la construction d’un processus juste et transparent et d’un système démocratique acceptable pour le peuple et tous les partis politiques de l’État libyen, afin de sortir le pays de l’impasse politique.