TUNIS – UNIVERSNEWS Depuis 2015, la plupart des nouvelles découvertes d’hydrocarbures ont été réalisées dans des pays où la production de brut et de gaz naturel est limitée, voire inexistante.
Une poignée de pays africains dont la production de pétrole et de gaz naturel est historiquement limitée ou inexistante, mais où des découvertes majeures ont été réalisées ces dernières années, devraient jouer un rôle important dans le domaine de la production des hydrocarbures sur le continent durant les prochaines années, selon un rapport publié le 30 novembre par la Chambre africaine de l’énergie (CAE).
Ce rapport révèle que ces pays parmi lesquels figurent le Sénégal, la Mauritanie, la Namibie, la Tanzanie ou encore le Mozambique, devraient contribuer à hauteur de 8% au total de la production des hydrocarbures en Afrique entre 2026 et 2030.
Leur part dans la production de pétrole brut et/ou de gaz naturel de l’ensemble du continent africain devrait ensuite atteindre environ 20% au cours de la période 2031-2040.
D’après les projections de la Chambre africaine de l’énergie, les volumes cumulés de production de ces pays devraient atteindre en moyenne près de 1 million de barils par jour entre 2026 et 2030 et quelque 2,5 millions de barils par jour au cours de la décennie 2031-240.
La majorité de la production actuelle des hydrocarbures en Afrique provient d’anciens gisements qui sont sur le point d’entrer dans une phase de déclin à moins que des investissements supplémentaires ne soient réalisés.
Des producteurs importants comme le Nigeria, l’Angola, l’Algérie, l’Egypte ou le Ghana ne pourront en effet inverser la tendance au déclin de leurs gisements qu’au prix d’investissements conséquents.
Dans le même temps, la plupart des nouvelles découvertes d’hydrocarbures au cours des huit dernières années (2015-2022) ont été faites dans des pays qui ne sont pas des grands producteurs de combustibles fossiles.
J.M.