TUNIS – UNIVERSNEWS – Plusieurs hectares de forêts disparaissent chaque année en Tunisie. Ces abattages-là constituent une dangereuse déforestation et sont les principaux responsables de cette perte irréversible d’écosystèmes forestiers. Ce qui entraîne des perturbations majeures pour l’équilibre biologique des sols.
En effet, lors de ces coupes, le sol perd en fertilité, s’érode, se dégrade, et sa biodiversité est profondément affectée et le carbone stocké dans le sol est massivement relâché dans l’atmosphère. D’où la nécessité de bannir les abattages d’arbre dans les forêts à fort enjeux écologiques.
La forêt d’Ain Damous à Bizerte constitue un espace naturel possédant en effet des fonctions sociales (promenades, sorties sportives…), économiques et écologiques (refuge de biodiversité, stockage du carbone, épuration des eaux). Mais au lieu de protéger cette forêt de 50 hectares, des citoyens ont procédé à l’abattage d’une dizaine d’arbres d’une manière qualifiée de sauvage. Une question très sensible relayée sur le réseau social par plusieurs associations de riverains dénonçant un abattage anarchique. La direction régionale des forêts de Bizerte a vite réagi et a arrêté ces destructeurs de la forêt tout en expliquant qu’elle a délivré une autorisation pour une opération qui concerne les arbres brûlés, après un appel d’offre.
M.S.