TUNIS – UN/AGENCIES – Dans le scandale de corruption au Qatar, d’autres parlementaires européens sont visés par les enquêteurs. La raison en est les déclarations incriminantes de l’ex-député Antonio Panzeri. Le cerveau trahit maintenant ses complices.
Le journal italien La Repubblica a rapporté hier que Panzeri veut maintenant trahir ses complices pour s’en tirer avec une peine plus légère. Selon le rapport, l’homme de 67 ans aurait nommé plusieurs parlementaires européens qui seraient également impliqués dans le scandale de corruption.
Selon « La Repubblica », parmi les complices de Panzeri figure l’Italien Andrea Cozzolino (60 ans). Il est qualifié de personnage clé. Le Partito Democratico a suspendu Cozzolino vendredi.
De plus, Panzeri aurait mis au pilori deux députés sociaux-démocrates belges : Marc Tarabella (59 ans) et Maria Arena (56 ans). Selon « La Repubblica », il a déclaré à propos d’Arena : « Je sais qu’elle s’est rendue une fois au Qatar et a reçu un cadeau. »
Maintenant, il veut déballer pour sauver sa propre peau. Antonio Panzeri (67 ans), ancien député européen, est considéré comme le cerveau derrière le scandale de corruption entourant le Parlement européen. Au nom du Qatar et du Maroc, son ONG aurait tenté de manipuler les décisions du Parlement européen. Entre autres choses, il aurait été question de la Coupe du monde au Qatar.
Panzeri est détenu en Belgique depuis le 9 décembre – avec l’ex-vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili (44 ans). Selon les milieux judiciaires belges, 150 000 euros ont été retrouvés dans leur appartement lors de perquisitions, et 750 000 euros supplémentaires sur le père de Kaili.
Les enquêtes sur les allégations de corruption, de blanchiment d’argent et d’influence de l’émirat du golfe du Qatar au Parlement européen durent depuis des mois. L’ONG Fight Impunity de Panzeri, qu’il a fondée en 2019, est la cible des enquêteurs belges.