TUNIS – UNIVERSNEWS – Les services d’urgences sont débordés face aux épidémies de grippe, de Covid et de bronchiolite. Pour Dr Rafik Boujdaria, chef de service de médecine d’urgence à l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana, la situation dans les hôpitaux et les urgences est extrêmement tendue, critique même.
« L’engorgement des services d’urgences s’est aggravé depuis une semaine », explique-t-il, alors que le Covid, la grippe et la bronchiolite sévissent. « On ne sait plus où placer les patients qui doivent être hospitalisés dans les urgences de 14h à 2h00 du matin, alors que les dispensaires doivent intervenir pour réduire cette pression durant la matinée. On a un système hospitalier qui est à saturation. Les services d’urgence, c’est la partie immergée de l’iceberg. Dans tous les services d’hospitalisation, les médecins tirent aussi la sonnette d’alarme », constate-t-il.
« La situation à l’hôpital des enfants de Bab Sâadoun et l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana, est extrêmement tendue, alerte Dr Boujdaria et donc ça nous met dans des situations extrêmement compliquées. L’engorgement des urgences et les retards d’hospitalisation ne sont pas sans conséquences sur les patients fragiles.
Dr Boujdaria appelle à désengorger les urgences et les hôpitaux en impliquant notamment les dispensaires à prendre en charge les malades voire à aménager des hôpitaux à l’intérieur du pays comme l’hôpital militaire à Sfax
M.S.