TUNIS – UNIVERSNEWS Ils sont toujours là, lorsqu’on a besoin d’eux –qu’on ait recours à leurs services ou pas- mais, ils font, souvent, de réticences des nouveaux dirigeants politiques qui les ont classés en tant que « serviteurs de la dictature », oubliant que les postes qu’ils avaient acceptés, avant cette « révolution » n’étaient que, seulement, pour servir la patrie, sous n’importe quel régime.
Ils cherchent à se faire oublier, lorsqu’on n’a pas besoin d’eux et que tout va pour le mieux.
Mais, lorsque la situation dégénère et qu’ils sentent qu’il y a le feu en la demeure et qu’un danger menace le pays… ces soldats de l’ombre réapparaissent, animés de bonnes intentions et prêts à mettre leurs compétences, leur expertise et leur savoir-faire au service de la patrie et rien que pour elle, abstraction faite des divergences et des appartenances politiques qui pourrissent la vie de tout un peuple.
Avec la réapparition, ces derniers jours, des deux éminentes personnalités Taxées de « AZLEM », comme Hatem Ben Salem et Taoufik Baccar – et d’autres; les Tunisiens retrouvent une sérenité et un patriotisme perdus.
Ils sont nombreux, et capables de tirer la sonnette d’alarme et d’apporter des solutions concrètes aux dangers qui menacent le pays, et cela en dit long sur le patriotisme de ces anciens dirigeants aux performances dont aucun Tunisien ne peut douter.
Aujourd’hui, ils continuent, encore, de défendre leur patrie, là où ils sont, contrairement à ces « responsables » que nous avons après cette maudite révolution et qui, éjectés de la vie politique, ils ne cessent d’aller se lamenter auprès de nos partenaires étrangers, allant même jusqu’à faire du lobbying contre les intérêts de la Tunisie !!!
Pourtant, les patriotes ont mis leur fierté en sourdine pour affirmer haut et fort qu’ils sont à la disposition des pouvoirs publics –et, soyons sûrs que beaucoup d’autres vont suivre la même voie- sachant que le pays a besoin de toutes ses compétences, pour trouver une issue à cette crise jamais égalée dans le passé.
Bien que diabolisés et lynchés même par cette instance de « justice transitionnelle » crée « spécialement » pour les cadenasser… !!!
Ces compétences ne demandent pas de récompense, financière ou autre, de même qu’elles ne cherchent pas à être remerciées pour services rendus ou à se replacer sur la scène qu’ils avaient occupée de long en large, lorsqu’on avait eu besoin, dans le passé, de leur expertise et de leur savoir-faire.
Ces compétences en réserve de la République, imbues de patriotisme… sont nombreueses, il en existe, encore, dans ce pays, que cette racaille qui s’entredéchire pour le pouvoir et ces lécheurs de bottes le veuillent ou pas.
Le pays plonge dans les abysses de l’inconnu, sans que l’on propose des solutions logiques et viables, avec, uniquement, une pression fiscale qui ne fera que mettre le pays à l’arrêt…
Les pénuries se succèdent et ne se ressemblent pas et il est impossible de continuer sur cette voie, si on ne veut pas que cela ne nous éclate à la figure… sauf, bien sûr, si on veut compter sur la politique du bâton pour faire avaler la pilule.
Et, là, c’est une autre question.
Il est évident que l’avenir de la Tunisie se confondra avec celui de ces bâtisseurs et ces compétences et plus jamais avec ceux qui l’ont détruit et l’ont mis à genoux.
MUSTAPHA MACHAT