TUNIS – UNIVERSNEWS – La Caisse nationale de compensation est le souffre-douleur de tous les gouvernements qui se sont succédé, depuis la « révolution », à tel point que les citoyens commencent à « regretter » la dictature qui s’en est accommodée et qui ne s’en plaignait pas.
Aujourd’hui, on met tout sur le dos de cette Caisse de compensation… même la mauvaise gestion de l’administration publique et des gens de la finances… jusqu’à l’accuser d’être la cause des pénuries qui sévissent, actuellement, dans le pays. Et, ce n’est pas la joie… parce que ce n’est qu’un faux-fuyant duquel on abuse trop… afin de cacher l’incompétence de ce gouvernement qui s’acharne sans vergogne contre le citoyen et, en particulier, les pauvres et les salariés.
Le déficit de la Caisse générale de compensation (CGC) a pris des proportions alarmantes, a affirmé Fadhila Rabhi, ministre du Commerce et du Développement des exportations, ce lundi 26 décembre 2022 lors d’un point de presse, à la cité de la culture. Elle a expliqué que la Tunisie devait continuellement injecter plus d’argent au niveau de la Caisse de compensation. L’enveloppe de la compensation est passée de 321 millions de dinars en 2003 à 5500 millions de dinars en 2022. Elle a affirmé que le coût des compensations des produits de base atteindra 4.200 millions de dinars en 2022 contre 3.200 millions de dinars en 2021. Cette somme représente 3,3% du PIB de la Tunisie. Les compensations destinées à l’huile et aux céréales représentent 87% des compensations attribuées aux produits de base.
En parallèle, cette argumentation a permis à ce gouvernement de multiplier les initiatives pour augmenter les prix de tous les produits de consommation, et ils s’en plaignent encore… on se demande, jusqu’à quand !!!