TUNIS – UNIVERSNEWS « On peut continuer de parler de l’inflation ou de la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales, mais le principal problème en 2022 pour les économies africaines demeure celui du coût du dollar. C’est ce qu’a annoncé l’agence de notation GCR Ratings, basée en Afrique du Sud, et dont l’actionnaire majoritaire est Moody’s Ratings Corporation.
Et d’estimer que la volatilité actuelle du coût de la devise américaine est de nature à placer la rentabilité de ces sociétés financières sous-pression.
Cette approche des enjeux macroéconomiques en Afrique permet d’aborder sous un autre angle les défis économiques qui prévalent dans les pays africains. En vue de contenir l’inflation, les banques centrales africaines ont majoritairement augmenté leurs taux directeurs, dans l’optique de ralentir les encours de crédit à l’économie, de réduire la masse monétaire et de faire retomber les prix.
Selon les pays ou les sous-régions, ces décisions ont eu des impacts mitigés, car les encours de crédit ont continué de progresser. Aussi, prenant en compte les risques, les banques ont concentré leurs prêts aux secteurs économiques les plus rentables.
Cette menace que représente aujourd’hui le coût du dollar américain n’est pourtant pas prête de reculer. « Il faudra beaucoup plus de preuves pour avoir la certitude que l’inflation est sur une trajectoire de baisse durable ».
J.M.