TUNIS – UNIVERSNEWS –Si on m’avait prédit, avant la « révolution » que la situation allait évoluer de cette façon, je lui aurais répliqué d’aller se faire balader, surtout que, même, sous les dictatures, la situation économique n’avait jamais atteint une situation aussi amère que celle d’aujourd’hui, avec des dérapages arrivent de partout et que l’Etat est à l’origine de tous les maux qu’on est en train de subir.
En moins de douze ans, les prix sont passés du simple au quadruple et, même au quintuple, sans que les gouvernants s’en affligent outre mesure, mais qui continuent à enfoncer le clou. Même les industriels, les hommes d’affaires, les professions libérales et autres commerces se sont adaptés la situation… et, au finish, c’est le citoyen qui paie la facture salée !!!
Il suffit de comparer les prix sur ce tableau qui accompagne cet article, pour vous rendre compte que la situation n’est pas ce qu’elle doit être et que le populisme ne donne pas du pain au citoyen.
Certes, les aléas sont nombreux, avec la dévaluation de la monnaie tunisienne, la crise Covid et la guerre en Ukraine, mais ce n’est pas une raison pour que la flambée des prix crève tous les plafonds.
Les grandes surfaces qui auraient dû être une bénédiction… sont devenues une malédiction. Imaginez qu’un sac en plastique de la même qualité qui est vendu 180 millimes dans un espace commercial vous coûte pas moins de 220 millimes dans un autre, soit une différence de 20% et cela en dit long sur ce que le citoyen endure à ce niveau.
Dans les marchés, ceux sont les étals anarchiques qui mènent la valse des prix et les marchands réguliers et bons contribuables ont mis la clé sous la porte pour laisser la place à une racaille qui n’a ni foi ni loi et qui pratique le banditisme, au vu et au su de tout le monde.
Il est rare de voir des prix affichés et parfois ces prix changent d’un moment ou d’un client à l’autre, sans oublier, aussi, la spéculation qui bat son plein… juste parce que le gouvernement l’a bien voulu, avec ses pratiques d’appuyer sur le champignon chaque fois que c’est le citoyen ou le producteur qui casque.
La situation est devenue infernale… et gare à la bête qui sommeille !!!
F.S.