TUNIS – UNIVERSNEWS – La participation de la première ministre Najla Bouden Ramadan au sommet des gouvernements à Dubaï a été au centre de l’entretien qu’elle avait eu avec le président de la République Kaïs Saïed, aujourd’hui, au palais de Carthage.
Il a expliqué que cette participation a permis d’expliquer aux participants, la situation actuelle en Tunisie, surtout après les campagnes de dénigrement de la dernière période, par des individus qui ont fait allégeance à des parties étrangères et qui œuvrent dans l’ombre, tout en se plaignant de l’absence de la liberté d’expression.
Le chef de l’Etat a expliqué que la « mondialisation » a été utilisée pour affamer et appauvrir les peuples qui étaient sous occupation, et la « solution n’est pas dans les recommandations qui, en apparence, semblent des solutions, mais qui sont, en réalité, un moyen pour consacrer davantage la pauvreté de ces pays… parce que c’est une nouvelle catégorie de colonisation ».
Kaïs Saïed a souligné : « Nous sommes capables de diagnostiquer notre situation, les causes à l’origine de cette situation, ainsi que sa dégradation, avec certaines sont la conséquence de la situation vécue par le monde entier, alors que d’autres sont les résultats de la gouvernance, dans le pays, au cours des décennies passées ». Il a ajouté que « nous sommes capables de donner les ordonnances médicales nécessaires pour notre situation, au niveau économique, social et financier. S’ils veulent, vraiment, nous présenter de l’aide et de soutenir le peuple tunisien, qu’ils nous rendent notre argent spolié et qu’ils annulent les dettes qui s’accumulent, d’une année à l’autre ».
Le président de la République a, clairement, indiqué que « Nous ne pouvons que compter sur nos propres moyens qui sont importants, ainsi que sur nous-mêmes, et nous en sommes capables, si les intentions sont bonnes, de dépasser tous les obstacles. La Tunisie a de grandes potentialités, humaines, économiques et sociales… et nous n’avons qu’à bâtir une économie qui n’est pas basée sur les chiffres erronés. Nous en sommes capables et nous allons le réaliser, par la grâce de Dieu »