TUNIS – UNIVERSNEWS – Depuis un certain temps, la Tunisie « subit » les appels de solidarité de ses partenaires traditionnels, à tel point que son sort les préoccupe, vraiment, alors que, pourtant, ce ne sont là que des larmes de crocodiles.
Toutefois, ces « élans de compassions » sont accompagnés de critiques virulentes contre le régime que ce soit concernant les arrestations de personnes impliquées dans des « affaires de malversation », de « blanchiment d’argent » –pour ne pas parler, aussi, de « conspiration contre la sécurité de l’Etat », en attendant de voir plus clair- ainsi qu’à propos des déclarations relatives aux flux de migrants clandestins en Tunisie.
Faut-il rappeler que les Européens sont impliqués directement et clairement dans la décennie sombre des frères musulmans qu’ils ont imposés et soutenus et aujourd’hui, ils doivent assumer pleinement leurs responsabilités.
C’est la politique de la carotte et du bâton qu’on est en train de tester, une nouvelle fois, avec la Tunisie. Des amis qui vous veulent du bien… des voisins qui pleurent votre sort et font semblant de défendre votre cause auprès du Fonds monétaire international (FMI).
D’ailleurs, la Présidente du Conseil des ministres d’Italie Georgina Melloni et son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Italien, Antonio Tajani ne sont-ils pas « transformés » ces dernières semaines en « membres » du gouvernement Tunisien… !!!??
Malheureusement, ce n’est là que l’arbre qui cache la forêt, parce que la principale préoccupation des Européens… c’est cette question épineuse de la migration irrégulière… surtout que la Tunisie fait, actuellement, le gendarme de leurs frontières, sans les faire payer les dégâts qu’elle subit.
L’Algérie, pour sa part, a d’autres desseins, avec son changement de cap, pour se joindre au front russo-chinois dans lequel elle veut entrainer notre pays… et la morale de l’histoire est : «Dieu protège-moi de mes amis… mes ennemis, je m’en charge» !!!
C’est un nouvel ordre mondial et une nouvelle configuration géopolitique qui se dessinent dans la région. Dans ces cas de figure, le train n’attend pas les retardataires, alors que les Tunisiens ne semblent pas être fixés sur leurs choix.
Tous ces «amis qui nous veulent du bien» nous poussent entre les bras du FMI de qui dépendrait notre avenir… Malheureusement, les dirigeants politiques tunisiens ne semblent pas avoir une stratégie claire et répondent du tac-au-tac, comme si on ne dispose pas de stratèges, pour faire valoir une politique ciblée, pour traiter d’égal à égal et faire valoir ses arguments dans le seul but de garantir et sauvegarder les intérêts de notre pays.
Se trouvant entre le marteau et l’enclume, la Tunisie doit éviter les hésitations et les atermoiements qui ne font que dévoiler ses points faibles et donner l’impression qu’elle n’a aucune idée sur la voie qu’elle doit se tracer… ce qui est, vraiment, mystérieux et intrigant !!!
MUSTAPHA MACHAT