Dans son rapport suite à la requête du comité de défense de Sabeur Laâjili, incarcéré dans une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, avec l’homme d’affaires Chafik Jarraya, le Conseil a conclu que la détention de Sabeur Laâjili était abusive et « arbitraire et contraire aux articles 9 et 10 de la déclaration universelle des droits de l’Homme ».
Le Conseil prie, de ce fait, le gouvernement tunisien « de procéder sans attendre à la libération de M. Laâjili et de prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice matériel et moral qu’il a subi, en prévoyant une réparation raisonnable et appropriée, conformément à l’article 9, paragraphe 5, du Pacte ».