TUNIS – UNIVERSNEWS – La violence a pris des proportions inégalables et la rencontre O Béja-c. Africain vient rappeler la triste réalité du football tunisien, avec un match arrêté moins de 20 minutes après son démarrage.
Le public béjaouas qui a assisté à la rencontre n’a rien à voir avec celui qui a assisté à la finale de la coupe de Tunisie, entre leur club et l’Espérance sportive de Tunis. Une pierre jetée par un énergumène dans le public a coûté cher, surtout qu’elle a atteint le coach du Club Africain à la tête, avec au final trois points de suture, à l’hôpital régional de Béja et son retour illico presto à Tunis pour un scanner… en plus de l’arrêt du match, après 16 minutes de jeu, dans la crainte que la situation dégénère davantage… ce qui est logique.
Pour les Clubistes, une piètre et malheureuse compensation –dont ils ne veulent pas, peut-être- celle de gagner les trois points de la victoire.
Mais, ces faits et les événements qui se sont déroulés, seront largement payés par les Cigognes, avec cette « défaite » sur tous les plans qui les écarte définitivement de la course aux meilleures places, un sanction financière à la clé, alors que le club est embourbé dans les dettes, en plus de la punition disciplinaire prévue par le règlement qui va les empêcher de jouer à domicile, pendant un certain nombre de rencontres.
Mais, qui peut-on blâmer sur ce qui s’est passé… si ce n’est cet étalage de haine sur les réseaux sociaux qui demeure impuni… ou ce public béjaouas chauffé à blanc par certaines âmes malveillantes et d’autres qui ne sont pas conscientes du mal qu’on est en train de faire à notre football ?
On aurait bien aimé assister à une fête au cours de laquelle les Cigognes devaient étrenner le trophée de la coupe… mais, la fête a laissé la place à un drame. C’est du football dont on ne veut plus… alors que les dirigeants et les responsables du sport en Tunisie ne réagissent pas à ce fléau qui le gangrène !!!