TUNIS – UNIVERSNEWS – Le miracle n’a pas eu lieu et les Aiglons de Carthage n’ont pas pu tenir tête aux jeunes Brésiliens, bien qu’ils aient présenté un football de belle facture, au cours de la seconde mi-temps, lorsque le Brésil jouait à dix, après l’expulsion de Robert Renan (45’).
Crispés, lors de la première période, les Tunisiens –bien que bien organisés- ont subi les conséquences d’une préparation catastrophique « couronnée » par le changement d’entraineur qui ne pouvait pas se passer sans dégâts avec le passage de témoin entre Adel Sellimi et Montassar Louhichi.
Les joueurs tunisiens ont subi l’ascendant des Brésiliens, tout au long de la première mi-temps, encaissant un but sur pénalty tiré victorieusement par Marcos Leonardo (11’), suivi, vingt minutes après, par un second but marqué par Andrey Santos (31’), sur une passe du même Leonardo.
La seconde mi-temps a été plus exaltante, avec des Aiglons de Carthage qui ont volé haut et qui ont acculé la défense brésilienne à défendre avec tous les moyens de bords, avec même le jeu dur que l’arbitre turc n’a pas sanctionné.
Les efforts ont été couronnés de succès à la 80’ par un but du remplaçant Raki Aouani, malheureusement, annulé après consultation de la VAR et la Samba a pu en fin de partie, marquer un troisième but (90+1’) par Matheus Martins, puis un 4ème but par Andrey Santos. Les Tunisiens ont sauvé l’honneur, grâce à un but de Mahmoud Ghorbel (90+12’).
Les Brésiliens ont sué, pour terminer la partie… mais, ceux qui ont sué le plus ce sont les politiciens, parce qu’on ne peut pas nier que le football est, aujourd’hui, instrumentalisé à des fins politiques.
Il y a d’abord ceux pour qui cette défaite est un soulagement et une délivrance, parce qu’elle nous évite de parler de jouer ou non face à Israël, alors que, pourtant, la sélection de l’entité sioniste comprend pas moins de huit joueurs palestiniens… et on ne peut pas être plus royalistes que les rois.
Il y a d’autres qui sont frustrés parce qu’ils auraient pu dénigrer le gouvernement et le pays, si, par hasard, on accepte de jouer face à l’entité sioniste.