TUNIS – UNIVERSNEWS Selon le dernier rapport annuel de la Banque mondiale intitulé « State and Trends of Carbon Pricing », les revenus issus de la tarification du carbone et des systèmes d’échange de quotas d’émission ont atteint un montant record d’environ 95 milliards de dollars.
Le rapport met en évidence le rôle essentiel de la tarification du carbone dans l’intégration des coûts du changement climatique dans les décisions économiques, ce qui encourage les actions en faveur du climat. Jennifer Sara, directrice mondiale du changement climatique à la Banque mondiale, souligne l’efficacité de la tarification du carbone en tant qu’outil incitant à l’action climatique.
La Banque mondiale suit les marchés du carbone depuis près de 20 ans et publie un rapport annuel depuis plus d’une décennie. Lors de la première publication il y a dix ans, seuls 7% des émissions mondiales de CO2 étaient couverts par une taxe carbone ou un système d’échange de quotas d’émission.
Aujourd’hui, près d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit 23%) est couvert par 73 instruments, selon les données du rapport. Les systèmes d’échange de quotas d’émission permettent de limiter les émissions en fixant un plafond global et en permettant aux émetteurs de vendre ou d’acheter des quotas d’émission. D’autre part, la taxe carbone impose directement un prix sur les émissions en établissant un taux d’imposition spécifique sur le carbone émis.