TUNIS – UNIVERNEWS – Trop de zones d’ombres et de suspicions entourent le déroulement des événements du stade de football Boujemaa Kmiti, à Béja. Echanges d’invectives entre les deux clubs concernés allant même jusqu’à accuser le Club Africain d’avoir « fomenté » cette agression, selon un scénario mesquin et maladif… afin d’éviter la défaite.
A cet effet, le parquet du tribunal de première instance de Beja a autorisé l’ouverture de deux enquêtes sur les événements qui ont accompagné le match de la huitième journée du play-off du premier championnat de football professionnel, arrêté dès la 17e minute après que Saïd Saibi ait été touché d’une pierre à la tête. L’une concernant les déclarations des responsable de l’Olympique de Béja et l’autre autour des circonstances de la blessure de l’entraîneur africain.
D’ailleurs, le match a commencé dans une ambiance électrique, avec des accusations portées par les dirigeants clubistes contre l’arbitre et qui ont multiplié les interventions pour contester certaines décisions. D’ailleurs, l’arbitre de la rencontre Yousri Bouali a signalé sur la feuille de match les agressions verbales du président du Club Africain.
Et, là, on se demande comment des spectateurs venus fêter le gain de la coupe de Tunisie… et honorer l’équipe de volleyball de Boussalem, championne d’Afrique, peuvent devenir aussi agressifs, alors que leur équipe dominait les débats, sur le terrain ???
Par ailleurs, il semble que le bureau directeur des Cigognes a présenté une réserve technique, dans laquelle elle conteste, notamment, l’arrêt de la rencontre qui ne répond pas à la réglementation en cours et accusant les Clubistes d’avoir orchestré et exploité ce qui se passait, à son compte.
C’est le stade auquel on a conduit le football tunisien, par les magouilles et les entourloupes d’une Fédération tunisienne de football qui a exaspéré tous les Tunisiens. D’ailleurs, selon des observateurs, la situation aurait pu dégénérer au stade de Béja, après la suspension de la rencontre, n’eut été cette pluie bénéfique qui a dissuadé les plus belliqueux.
