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Tout Béja crie au scandale… et accuse Jéri !!!
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Le « chef » de la FTF veut-il écarter l’Espérance des compétitions africaines ?
TUNIS – UNIVERSNEWS – Tout Béja continue à crier au scandale et accuse la fédération de Wadii El Jéri, le Club Africain, l’arbitre et tous les officiels d’avoir fomenté un complot et une mise en scène médiocre qui ne cherche pas, seulement, à permettre au club de Bab Jedid de ne pas perdre cette rencontre… mais qu’elle fait partie, aussi, d’un plan ourdi pour écarter l’Espérance sportive de Tunis des compétitions africaines et, principalement de la Ligue des champions.
Tout cela n’est plus un secret pour personne, au vu de la « haine » que porte le « chef » de la fédération tunisienne de football (FTF) au président de l’Espérance sportive de Tunis, et c’est ce qui circule que ce soit dans les milieux espérantistes ou aussi à Béja.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une pierre lancée par un énergumène ne doit pas donner, purement et simplement, la victoire aux Clubistes… surtout que, jusqu’à nouvel ordre, le club de Béja n’a commis une faute aussi grave pour mériter pareille sanction.
El Jéri qui ne doit son maintien à son poste qu’à la grâce du chef du mouvement islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, qui lui avait donné sa bénédiction, est-il en train de chercher à embraser le pays ? C’est ce que pensent certains milieux avertis… parce que l’Olympique de Béja –qui a dominé la rencontre, soit dit en passant- n’a plus le gout de jouer –comme le veut le maître incontesté du football tunisien- et c’est ce qui va fausser la compétition avec un seul objectif qui est d’embraser le pays, comme il est en train de le faire tout au long des compétitions de football.
Pour revenir à la rencontre, les Béjaouas ont dominé à outrance… mais, dès l’annonce de « l’agression » contre le coach de Bab Jedid, les joueurs clubistes avaient regagné les vestiaires, pour ne plus en sortir… et se sont empressés de prendre le bus, avant la décision de l’arbitre d’arrêter le match. Pourtant, personne n’avait tenu compte, auparavant, de l’agressivité des dirigeants clubistes et leur président et, même, de leur entraineur, Saïd Saibi « le blessé » contre l’arbitre… ce qui avait échauffé les esprits avant le coup d’envoi.
Maintenant, les choses ont dégénéré et, pour trois points de plus au classement, les Clubistes, avec leur scénario de mauvais goût, peuvent causer beaucoup de problèmes à deux dirigeants béjaouas, le porte-parole et secrétaire général de l’OB, Mourad Ferchichi, et l’entraineur adjoint Sabeur Mhamdi, après leurs déclarations enflammées, excédés qu’ils étaient par ce qui s’était passé… Et si les trois points de la victoire pour le CA peuvent valoir la prison pour ces deux dirigeants, cela risque de provoquer des dégâts!!!.
Pourtant, dans le passé récent, lorsque l’entraineur Kaïs Zouaghi –un ancien joueur des Cigognes- avait été blessé à la tête, aussi, lors d’une autre rencontre, on n’avait pas fait autant de tapage et on n’en avait pas fait une affaire d’Etat.
Et, pour terminer, on a envie de demander à Saïd Saibi de quel côté était la blessure et si on lui avait fait un… trois… ou huit points de suture, surtout qu’il était allé vers l’arbitre avec « la pierre à la main », avant de s’effondrer un peu plus tard, pour qu’on lui apporte le brancard qui a permis de le mettre dans l’ambulance !!!
F.S.