TUNIS – UNIVERSNEWS – La visite expresse de la délégation du Parlement européen en Tunisie s’est achevée, avec des propositions pratiques de l’Union européenne au président Kaïs Saïed, selon les critères du développement, en contrepartie de l’endiguement des flux migratoires à partir de la Tunisie, avec l’intention de conclure le protocole d’accord, dans les plus brefs délais, soit au cours du mois de juin.
C’est ce qui transparait de la déclaration conjointe entre les quatre responsables
Nous sommes ici en tant que délégation européenne, pour marquer une étape importante dans les relations entre l’UE et la Tunisie. Nous travaillons avec la Tunisie sur un ensemble complet de 5 piliers, a indiqué Ursula von der Leyen.
Les cinq axes sont :
1. Une économie robuste : Nous envisageons jusqu’à 900 millions € d’assistance macro-financière et jusqu’à 150 millions € d’appui budgétaire.
2. Augmentation du commerce et des investissements
3. Coopération énergétique mutuellement bénéfique
4. Relever les défis communs de la migration
5. Rencontres périodiques entre les collaborateurs des deux parties.
Dans sa déclaration à Tunis, Georgia Meloni, elle a indiqué que « cinq jours seulement se sont écoulés depuis mon voyage en Tunisie, nous avons déjà réussi à obtenir un résultat important qui est aussi le fruit du travail diplomatique effectué par le gouvernement italien : nous sommes très satisfaits de la déclaration conjointe UE-Tunisie adoptée aujourd’hui » dans une déclaration conjointe à Tunis avec Ursula von der Leyen et Mark Rutte. L’objectif est désormais d’arriver au Conseil européen de fin juin avec un protocole d’accord déjà signé entre l’UE et la Tunisie ».
« L’accord est une étape très importante vers la création d’un véritable partenariat avec l’Union européenne qui peut aborder à la fois la crise migratoire et la question du développement des deux côtés de la Méditerranée de manière intégrée », a poursuivi le Premier ministre à Tunis. Mais le renforcement du partenariat, ont souligné von der Leyen et Rutte dans la déclaration commune, « doit se faire dans le plein respect des droits de l’homme ».