TUNIS – UNIVERSNEWS Les exportations africaines de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient connaître une augmentation significative d’ici 2035, atteignant 100 milliards de m3, selon un rapport récent de la Chambre africaine de l’énergie (AEC). Cette croissance sera principalement stimulée par la mise en production de grands projets dans plusieurs pays, notamment le Mozambique, où la capacité d’exportation de GNL devrait passer à 31,5 millions de tonnes en 2035.
D’autres pays tels que le Sénégal, la Mauritanie et la Tanzanie devraient également augmenter leurs capacités d’exportation de GNL d’ici 2035. À l’échelle continentale, les terminaux d’exportation de GNL devraient passer de 80 millions de tonnes par an à plus de 175 millions de tonnes par an d’ici 2040, avec sept pays – le Mozambique, le Sénégal, la Mauritanie, la Tanzanie, le Nigeria, l’Algérie et l’Égypte – jouant un rôle clé dans cette expansion.
En ce qui concerne la production globale de gaz naturel en Afrique, elle devrait atteindre environ 268 milliards de m3 cette année, avec plus de 85 % provenant des gisements d’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Ouest. Cette production devrait augmenter progressivement pour atteindre environ 420 milliards de m3 d’ici 2040.
Le rapport souligne également l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché du gaz naturel, notamment des pays qui n’avaient pas exploité les combustibles fossiles auparavant, tels que le Mozambique, la Tanzanie, la Mauritanie, le Sénégal, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie.
En ce qui concerne la production d’hydrocarbures liquides en Afrique, qui comprend le pétrole brut et les condensats, elle devrait atteindre environ 7 millions de barils par jour cette année, représentant environ 8 % de la production mondiale. Le Nigeria, la Libye, l’Algérie, l’Angola et l’Égypte devraient être les principaux contributeurs, représentant plus de 80 % de la production du continent.
La Libye, qui a connu une baisse de sa production ces dernières années en raison des conflits politiques et sécuritaires, devrait connaître une augmentation progressive de sa production de pétrole brut suite à une amélioration de la situation.