Par Abdelaziz Kacem
Dans un article rendu public sur sa page Facebook, l’écrivain et universitaire, Abdelaziz Kacem, a procédé à une brève analyse des derniers événements survenus en Algérie.
Appréciant la pertinence du raisonnement de l’auteur, nous reproduisons l’article dans son intégralité, que voici :
« L’Algérie est la dernière république à avoir, jusqu’ici, résisté au démon du ‘Printemps arabe » (les monarchies en sont immunisés). Grâce à elle, nos frontières sont moins perméables aux infiltrations terroristes. Mais il est ahurissant de voir que le FLN, dans l’incapacité de choisir, pour les présidentielles, un candidat crédible, mise, contre tout bon sens, pour la cinquième fois, sur un président plus qu’amoindri. Il va sans dire que si j’étais Algérien, je ne voterais pas pour Bouteflika.
Pour autant, je n’approuve guère les mouvements de protestation excessifs que provoque cette malheureuse candidature ? Je suis affligé de voir les conciliabules de circonstance entre forces de gauche et les islamistes prétendument modérés. Ce sont ces derniers qui ramasseraient la mise en cas d’entente.
Est-ce bon pour la Tunisie, pour le Maghreb, pour le Monde arabe ? De la stabilité avant tout !
Nous autres, dans un réflexe pavlovien, nous vibrons à tout slogan qui en appelle à la liberté et à la démocratie. Nous oublions que c’est au nom de ce slogan que les Américains et leurs supplétifs européens ont détruit l’Irak et la Libye, et continuent leur sale besogne en Syrie, en Egypte et au Yémen, etc. ».
Abdelaziz Kacem