TUNIS – UNIVERSNEWS – .L’Italie presse ses partenaires européens, surtout que ce pays est assis sur une poudrière, mais, il semble que cet accord libellé avec la Tunisie n’est pas du goût de certaines parties européennes qui cherchent à enfoncer davantage le pays, pour des raisons de conflits d’intérêt, avec l’Italie.
Mais, ce qui est bizarre, c’est que le premier partenaire européen de la Tunisie –comprenez la France, bien sûr- ne bouge même pas le petit doigt, ni dans un sens, ni dans l’autre. D’ailleurs, depuis le début des négociations, Paris n’a fait aucune déclaration démontrant qu’elle est favorable à cet accord… ce qui est, vraiment, étonnant, surtout que Tunis considère que la France est un grand ami.
Conséquence, l’UE entretient le suspense… et on ne sait pas pourquoi l’accord qui aurait dû être signé la veille de l’Aïd ne l’a pas été, bien que les pays européens étaient favorables, dans leur majorité.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a indiqué dans une déclaration à la presse à Bruxelles que l’accord entre la Tunisie et l’Union européenne (UE) pourrait avoir lieu trois jours après l’Aïd Al-Idha, selon l’agence de presse Nova.
Il a souligné qu’il est important pour eux que la Tunisie trouve un soutien politique de l’Union européenne et que chacun prenne conscience de l’importance de la stabilité de ce pays pour toute la région nord-africaine et méditerranéenne.
Il a réaffirmé que « l’Italie est fermement engagée dans cette direction » et a indiqué que la question n’est pas seulement liée à l’immigration, mais est beaucoup plus étendue.
Comme à Paris, motus et boule de gomme du côté du palais de Carthage et de la Kasbah qui ne semblent pas intéressés d’informer sur ce qui attend les Tunisiens et quelles seront les conséquences de cet accord.
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