TUNIS – UNIVERSNEWS – L’approvisionnement des boulangeries non-classées en farine et semoule, devait reprendre, à partir de samedi 19 août, selon une décision du ministère du Commerce et du développement des exportations, et cela après un peu plus de deux semaines d’arrêt, à suite à l’engagement des structures professionnelles à respecter les lois régissant la fabrication et la vente de pain.
Le département du Commerce et du développement des d’exportations avait décidé, le 3 août, d’interrompre l’approvisionnement en farine et semoule des boulangeries non classées. Il avait, pourtant, rappelé que la décision d’arrêter l’approvisionnement de ces boulangeries est conforme aux dispositions légales en vigueur et s’inscrit dans le cadre de ses prérogatives en matière de régulation du marché, ce qui implique que la décision de les approvisionner est « une faveur » qu’il accorde, en infraction aux dispositions légales.
Le département a souligné dans son texte, la nécessité d’informer le consommateur sur la qualité, le poids et les prix des pains exposés de manière claire et transparente et de ne pas recourir à des textes publicitaires, à même d’induire en erreur le consommateur ou de provoquer une confusion chez lui.
La même source a rappelé que selon la réglementation en vigueur, les boulangeries non classées sont spécialisées, dans la fabrication des pains fins et spéciaux, dont le poids ne dépasse pas les 150 grammes et dont la forme est différente du celle du pain subventionné.
Et d’ajouter que les services du ministère ont entamé le recensement des boulangeries en vue d’une restructuration du secteur, l’identification de ses besoins, le renforcement de l’approvisionnement en matière première et la facilitation de l’accès des citoyens, à ce produit, dans les différentes régions, notamment celles dont le tissu commercial est insuffisant.
Parallèlement, les campagnes de contrôle conjointes (ministères du Commerce et de l’Intérieur) se poursuivent pour lutter contre toutes les pratiques paralysant l’approvisionnement et créant des pressions qui impactent l’offre et touchent les prix, a rappelé le ministère.