TUNIS – UNIVERSNEWS – Il semble qu’on n’est pas sorti de l’auberge, avec les tensions persistantes dans l’enseignement, avec l’école de base qui risque de connaitre des perturbations, en raison des impayés de certains instituteurs et directeurs d’école… Et, voilà, maintenant, que les enseignants suppléants exigent que le ministère -ou, plutôt- l’Etat honore ses promesses après la signature de l’accord du 23 mai 2023.
La coordination nationale des enseignants suppléants a appelé jeudi à l’application du texte de l’accord conclu et à la régularisation de la situation professionnelle des enseignants suppléants ainsi qu’à garantir leur droit au recrutement.
Le coordinateur national des enseignants suppléants, Malek Ayari, a précisé lors d’une conférence de presse que parmi les points de l’accord de mai 2023 figurent notamment la détermination d’un calendrier selon lequel sera effectué le recrutement en assurant l’introduction des noms des enseignants suppléants (2016-2023) dans une base de données complémentaire. Ayari a affirmé que la coordination revendique un éclaircissement concernant les contrats proposés par l’autorité de tutelle et si ces contrats répondent aux revendications du secteur et permettent une régularisation de leur situation professionnelle dans le futur. Ayari a rappelé aussi que les enseignants suppléants appellent le ministère de l’éducation au dialogue afin de trouver une solution aux multiples problèmes du secteur. Des mouvements de protestation sont prévus au niveau des commissariats régionaux de l’éducation et au ministère en cas de non-satisfaction des revendications.
Un accord a été signé le 23 mai 2023 entre le ministère de l’éducation et l’union générale tunisienne du travail (UGTT) stipulant notamment l’annulation de la décision de la rétention des notes des élèves et l’éradication du travail précaire ainsi que la régularisation de la situation des enseignants suppléants selon une base de données déterminée.