Suite à la au badigeonnage en gris cendre, des poutres du viaduc de l’avenue de la République. Au grand dam des passants et surtout des artistes peintres qui les avaient peints, les réactions ont fusé de partout, notamment à travers les médias et les réseaux sociaux pour crier au scandale et exprimer la colère.
Qui est l’auteur de cette trouvaille lugubre. S’agit-il des autorités municipales ou des services du ministère de l’Equipement ?
Quoiqu’il en soit, les autorités « coupable » de cette opération honteuse ont certainement jugé que le gris lugubre est bien plus propre et plus beau que les œuvres d’art urbain qui figuraient sous ce pont.
Parmi les réactions fortes et significatives, on citera celle de l’icône de « Lella el Baya », la belle et pertinente Mariem Ben Hussein qui, dans un post en arabe rendu public, le 15 mars 2019 sur sa page Facebook, elle écrit : «Je me demande vraiment ce que vous attendez de responsables ayant changé la Rue Ibn Arabi par la Rue de Serbie et qui s’exhibent en se faisant photographier aux côtés de la nouvelle « plaque »… Ainsi les mascarades touchant au goût se poursuivent dans la République bananière !!! ».
En quelques mots ironiques et satiriques, Mariem Ben Hussein a tout dit. Belle, ai-je dit ? Non, «pertinente » !…
A noter que cette campagne citoyene a porté ses fruits puisuq’aux dernières nouvelles, les fresques des piliers sous ledit pont de la République ont réapparu, aujourd’hui même dimanche 17 mars 2019, avec des œuvres d’artistes gommant, ainsi, la grisaille qui a suscité l’indignation générale.
Noureddine H.
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