Des photos ont largement circulé, aujourd’hui mardi 19 mars 2019 sur les réseaux sociaux montrant des travaux au sein de Beit El Hikma, mais surtout une vue des armoiries beylicales qui sont démolies.
La députée de la Coalition nationale, Hager Ben Cheikh Ahmed, a indiqué, sans autre précision, que cette démolition aurait été causée par des travaux de restauration du bâtiment situé à Carthage.
Or, puisqu’elle n’a pas de précisions sur ce qui s’est passé, Hager Ben Cheikh, qui essaie, depuis quelque temps, de justifier tout ce qui est fait par le pouvoir officiel, aurait dû se taire
En effet, aucune partie officielle n’a fait de déclaration pour donner des précisions sur cet incident portant atteinte au patrimoine historique et à la mémoire nationale. Qui est responsable, alors, de ces travaux de restauration-démolition ?
Et comme l’on s’y attendait, l’Institut national du Patrimoine n’était pas au courant de cette opération, ce qui l’a amené à rendre public, il y a quelques instants, un communiqué dans lequel il exprime son étonnement de l’entreprise des travaux sans l’en aviser au préalable
Et d’ajouter qu’il a ordonné l’arrêt de cette démolition « barbare » de la mémoire nationale suite à une décision de la direction de Beit El Hikma.
Il est étonnant de la part de l’Institut national du Patrimoine qu’il n’ordonne pas l’ouverture d’une enquête pour délimiter les responsabilité et sanctionner les auteurs de cette bavure.