TUNIS – UNIVERSNEWS – La situation n’est pas au beau fixe, entre le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala et le chef de l’Etat Kaïs Saïed qui ne semble pas satisfait de son rendement, d’autant plus que le président de l’ARP vient de rentrer d’Algérie où il était en visite officielle, alors que les relations entre les deux pays connaissent une certaine froideur.
Cette situation s’est répercutée sur le travail de l’Assemblée, avec une motion signée par pas moins de 122 députés qui émettent des réserves contre Bouderbala et l’appellent à revoir ses méthodes de travail. Ils sont allés plus loin et veulent demander le retrait de confiance.
Une autre bombe menace le président de l’ARP, celle de la loi sur la criminalisation de la normalisation avec l’entité sioniste, avec des pressions de certains groupes pour l’adopter, alors que les pouvoirs publics cherchent, au moins, à la reporter pour le moment.
Des contradictions et des calculs qui placent Brahim Bouderbala dans une situation qui pourrait faire de lui un bouc émissaire. Son éloignement de la présidence du Conseil satisferait plusieurs parties.
IL faut dire, aussi, que la visite en Algérie n’a fait qu’envenimer la situation, surtout que Bouderbala avait omis de citer le nom du président de la République