- Plus de 120 Palestiniens tués par les colons, avec le soutien et la bénédiction des soldats sionistes
- Distribution de milliers de fusils d’assaut à des « unités de sécurité » civiles israéliennes, notamment dans les colonies
TUNIS – UNIVERSNEWS/Agences – C’est un autre génocide qui est commis par les Colons israéliens qui ont profité des massacres commis par leur soldatesque, à Gaza, succombant à leur instinct criminel. En tout, près de 120 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël… pourtant, ils n’avaient rien fait pour mériter cela !!!
Pilonnée sans relâche par l’armée israélienne dans le sillage des massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, la bande de Gaza fait l’objet de toutes les attentions de la part de la communauté internationale. Mais une autre flambée de violences, moins visible, touche aussi les Palestiniens de Cisjordanie, pris pour cible par des colons israéliens avec la bénédiction de l’armée.
Intimidations, menaces, vols, meurtres, villages vidés de leurs habitants… Le nombre d’incidents impliquant des colons israéliens s’envole en Cisjordanie occupée depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre tandis que l’armée multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza.
Une flambée de violences qui a poussé ces dernières heures plusieurs capitales européennes à tirer la sonnette d’alarme. Berlin a appelé Israël, lundi 30 octobre, à « protéger » les Palestiniens des « colons extrémistes » tandis que la France avait condamné, la veille, des « violences inadmissibles » perpétrées contre des civils palestiniens.
Plusieurs ONG de défense des droits humains ont rapporté ces derniers jours de nombreux cas de villages vidés de leurs habitants sous la pression des colons, comme à Susya, Khirbet Zanuta ou encore A’nizan près d’Hébron.
Autre exemple à Wadi al-Seeq, où des dizaines de colons accompagnés de soldats israéliens ont procédé en moins d’une heure à l’expulsion de ses 200 habitants issus de la communauté bédouine.
Quelques jours après les attaques du Hamas, le ministre d’extrême droite de la Sécurité israélienne, Itamar Ben Gvir, a lancé une campagne de distribution de milliers de fusils d’assaut à des « unités de sécurité » civiles, notamment dans les colonies, faisant craindre un regain de violences en Cisjordanie.
Si les tensions ne sont pas nouvelles entre les trois millions de Palestiniens et les plus de 490.000 colons israéliens, dont l’installation est illégale au regard du droit international, les observateurs notent une volonté d’accélérer la colonisation depuis les attaques du Hamas.
L’arrivée au pouvoir de suprémacistes juifs au sein de la coalition formée l’an dernier par Benjamin Netanyahu a permis aux colons de bénéficier d’un appui politique inespéré.
Parallèlement aux attaques menées par des colons, l’assaut israélien sur la bande de Gaza s’est accompagné d’une intensification des restrictions imposées aux Palestiniens en Cisjordanie occupée : fermetures des principaux checkpoints, multiplication des contrôles de sécurité, vagues d’arrestations…
Déjà très tendue avant la guerre avec le Hamas, la situation apparaît de plus en plus explosive en Cisjordanie. Quatre Palestiniens ont été tués lundi à l’aube lors d’un raid de l’armée israélienne à Jénine, a indiqué le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne.