TUNIS – UNIVERSNEWS – Le clan du panarabisme se sont mobilisés pour l’adoption du projet de loi sur la criminalisation de la « normalisation » avec l’entité israélienne, et les vieux démons ont resurgi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) qui a vécu, jeudi, des spectacles désolants qui rappellent les spectacles vécus, lors de la « décennie noire », vécue par le pays du temps d’Ennahdha.
Il ne manquait que des batailles rangées à l’ARP où les partisans du panarabisme ont donné de la voix pour exiger l’examen du projet de loi, malgré les « révélations » du président de la Chambre, Brahim Bouderbala, qui avait indiqué que le président de la République ne voulait de ce texte qui, en principe, devait être réaménagé.
Toutefois, sous la pression, les députés ont adopté les deux premiers articles du projet, malgré l’absence de quorum et le départ des opposants. Les députés ont approuvé jeudi soir les deux premiers articles du projet de loi n° 2023/14 relatif à la criminalisation de la normalisation et de la reconnaissance de l’entité sioniste, avant d’ajourner la session, qui doit reprendre aujourd’hui, vendredi. 3 novembre.
Bouderbala avait appelé à éviter de plonger le pays dans l’inconnu et a ensuite repris la demande formulée par 18 représentants de renvoyer le projet de loi au Comité des droits et libertés pour terminer toutes les procédures et soumettre un nouveau rapport de ce comité afin que la loi soit en vigueur, en harmonie avec la nouvelle constitution. Cette demande a été rejetée, après que 68 députés ont voté contre, tandis que 60 députés ont voté en faveur de la demande et 9 députés se sont abstenus.
Le premier article du projet de loi, relatif à la désignation d’Israël comme entité sioniste, a également été approuvé après deux propositions d’amendement le concernant qui ont été rejetées, la premier sur la forme et la seconde abandonnée, avec 66 pour, 27 abstentions et 43 contre.
Le deuxième article, relatif à la définition de la normalisation, comprenait 4 propositions d’amendement, dont deux ont été abandonnées dans la forme et dont la troisième a été abandonnée après que 74 députés se soient abstenus et 34 autres ont conservé leur vote en faveur et 25 ont dit oui, tandis que la quatrième proposition d’amendement a été approuvée après que 57 députés ont voté oui et 26 contre et que 39 abstentions. La proposition a été approuvée. Le deuxième article a été adopté, après avoir accepté la proposition d’amendement, avec 85 voix pour, 36 voix contre et 7 abstentions.
Suite à l’approbation de l’article deux du projet de loi, le président du Conseil a suspendu la séance en réponse à une demande de consultation soumise par le Secrétariat et le Bloc Al Amana wal Amal, pour consultation.