TUNIS – UNIVERSNEWS Le projet de loi sur la criminalisation des relations et des contacts avec l’entité sioniste vient de montrer les limites des décisions prises au pied levé et qui risquent de faire du tort au pays, surtout qu’ils ne sont ni réfléchies, et d’aucune efficacité possible, puisque tous les Tunisiens -sauf, bien sûr, ceux qui servent d’autres intérêts- sont d’accord sur le principe…!!!
Ce projet de loi a donné, quand même, un aperçu sur les risques de dérapage à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) où les surenchères ont pris le dessus, à tel point que, sur les réseaux sociaux, on demande les noms de ceux qui avaient voté contre les deux premiers articles du projet de loi… pour les « lyncher » !!!
La déclaration du président de l’ARP, Brahim Bouderbala, concernant ce que pense le président de la République Kaïs Saïed n’a fait que jeter de l’huile sur le feu… et un air de révolte s’est instauré, dans l’Hémicycle nécessitant l’intervention du chef de l’Etat pour mettre les choses au clair, alors qu’il a d’autres préoccupations plus urgentes et des questions relative à la sécurité publique et alimentaire des TUNISIENS qui attendent des décisions fermes et audacieuses, ainsi que des solutions durables à ces pénuries à répétition qui font l’affaire des spéculateurs et des parties mal intentionnées.
L’intervention télévisée de Kaïs Saïed – qui a utilisé la criminalisation comme slogan électoral – a été assez nette et claire et les deux hommes se sont discrédités ; mettant ainsi fin à la controverse sur la loi criminalisant la normalisation ; après que certains blocs ont présenté cette loi à la Chambre des Représentants, face à l’opposition d’autres représentants qui estimaient que le texte de la loi exigeait un examen approfondi et une consultation du ministère de la Justice, de celui des Affaires étrangères et du Conseil supérieur de la magistrature. Certains sont, même, allés à affirmer que cette loi nuira aux intérêts supérieurs du pays et pourrait lui faire subir un blocus économique et diplomatique dont nous n’avons pas besoin, en particulier à la lumière de la situation difficile qui prévaut dans le pays.
Une fois de plus, la Tunisie connait un populisme exagéré, et de puis la « révolution », le pays vit dans la désunion la plus totale, et tout le monde a pensé que, maintenant, avec des députés acquis au processus du 25 juillet 2021, dans leur majorité, la situation va s’améliorer… parce que, sans une union sacrée, on ne peut ni défendre avant tout notre pays, ni apporter un soutien efficace à la cause du peuple palestinien…!!!
Maintenant, que celui qui a une pierre la jette, parce qu’il y a, avant tout, l’intérêt de la patrie… et personne n’a le droit de jouer avec, même pour des considérations électorales… parce que si ce pays entre en crise, il ne sera plus capable de soutenir qui que ce soit, et il sera un jouet entre les mains des forces occultes.
Reste à savoir si la simple renonciation au projet de loi incriminant la normalisation, et le changement des positions à 180 degrés, est suffisant pour mettre fin aux sérieux problèmes de la Tunisie avec la communauté internationale…!!!??
A bon entendeur, salut !!!
MUSTAPHA MACHAT