TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Le langage des pays occidentaux qui avaient affiché leur soutien à l’entité sioniste commence à changer au vu des massacres commis par le sanguinaire premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Le génocidaire est allé trop loin, selon leurs avis et ils craignent le pire, avec les colons israéliens qui opèrent comme des bandits de grands chemins et qui ont étendu leurs agressions à la bande de Gaza, au point que le président américain commence à les menacer de sanctions.
Nombreux sont les Israéliens qui tiennent Netanyahu pour responsable de ne pas avoir empêché l’attaque du 7 octobre. Son attention était concentrée sur sa refonte controversée du système judiciaire du pays considérée par une partie importante de la population comme une manœuvre pour lui éviter la prison pour corruption. Même si les plans détaillés de l’opération du Hamas étaient connus de ses services secrets, son gouvernement n’a pu l’entraver.
Depuis, sa gestion de la « riposte israélienne », axée sur la vengeance plutôt que sur une solution atteignable, envenime la situation. À El Qods occupée des manifestations quasi-quotidiennes ont eu lieu appelant à la démission de Netanyahu. Maintenant que la trêve est rompue avec le Hamas, on l’accuse d’avoir repris la guerre plutôt que tout faire pour sauver la vie des otages israéliens encore détenus.
Son avenir sera déterminé par ses actions dans les prochains jours. Netanyahu a besoin d’un coup d’éclat. Il ferait pression pour que l’armée fasse de l’assassinat du chef du Hamas, Yahya Sinwar, sa priorité.
Quoiqu’il advienne, cette guerre mettra fin à sa carrière politique. Elle révèle l’échec total du leadership de Netanyahu et les carences incroyables des services de renseignement. Un niveau de stupidité et d’arrogance (assurance tranquille de la supériorité d’Israël sur ses ennemis) surprenant qui a fait jusqu’ici plus de 1 200 morts israéliens et plus de 15 000 morts palestiniens, dont plus 5 000 enfants. La bande de Gaza aplatie par des milliers de bombes israéliennes.