TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Au moment où le monde entier fête Noël… qui doit se dérouler en principe, dans la joie, avec, au moins, une trêve qui permet de respirer, l’entité sioniste continue à semer des tonnes de bombes de toutes sortes sur les Gazaouis, devenus des morts en sursis… avec la bénédiction des Etats-Unis, préoccupé, uniquement, de leur hégémonie sur un monde qui leur échappe, chaque jour un peu plus.
Jusqu’à hier, le nombre des morts dans une Gaza sinistrée a atteint 20524 morts et le nombre ne cesse de grimper au fil des heures, alors que plus de 54 mille Palestiniens, qu’ils soient musulmans ou chrétiens souffrent le martyre et ne trouve plus de zones sécurisées, avec Tel Aviv qui les pousse vers certaines parties de la bande de Gaza, pour les bombarder par la suite, sans aucune pitié.
Intensification des bombardements
L’armée sioniste a intensifié ses opérations dans toute la bande de Gaza, où la situation humanitaire déjà critique continue de se détériorer ce dimanche 24 décembre. Une situation qui a poussé le président américain, Joe Biden, qui semble perdre le contrôle de la situation, à presser le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de protéger la population palestinienne. Le Hamas réclame lui une enquête internationale sur des exécutions sommaires de civils imputées à Israël.
L’aviation et l’artillerie israéliennes continuent de bombarder intensément la bande de Gaza. Le Hamas fait état de la découverte de dizaines de corps de Palestiniens tués, dont certains exécutés en pleine rue par l’armée israélienne dans la région de Jabālīyah, au nord de Gaza. Au moins 166 Palestiniens ont été tués à Gaza au cours des dernières 24 heures et 384 autres ont été blessés, a déclaré dimanche le ministère de la santé du Hamas. Selon le ministère, ces derniers chiffres portent le bilan à 20424 Palestiniens tués et 54036 blessés depuis le 7 octobre.
Ruines et désolation sous le lot de Gaza et, les habitants de la bande sont comme cet homme en deuil qui réagit à côté des corps des Palestiniens tués par des frappes israéliennes à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 décembre 2023. (Notre photo).
Netanyahu nargue Washington
Entretemps, Benyamin Netanyahu nargue Washington. Lors d’une réunion hebdomadaire de son cabinet, le Premier ministre israélien a démenti les informations publiées par le Wall Street Journal. Le média américain avait assuré samedi que Joe Biden avait persuadé Netanyahu de ne pas attaquer le groupe militant Hezbollah au Liban, craignant qu’il ne lance une attaque contre Israël, similaire à celle du Hamas à Gaza, le 7 octobre.
«J’ai vu de fausses publications affirmant que les États-Unis nous empêchent de mener des opérations opérationnelles dans la région », a déclaré Netanyahu, sans donner plus de détails sur ces informations. « Ce n’est pas vrai. Israël est un État souverain. Nos décisions dans la guerre sont basées sur nos considérations opérationnelles, et je ne m’étendrai pas sur ce sujet».
Dans un post sur X (ex-Twitter), Nir Barkat, son ministre israélien de l’Économie, s’est exprimé sur la guerre menée par son pays dans la bande de Gaza : « Je suis inquiet. Nous sommes malheureusement trop gentils et trop prévenants. Il est impensable de mettre en danger nos soldats, de les envoyer exposés dans toutes sortes de bâtiments, sans les avoir bombardés au préalable.
Céder à toute pression extérieure, même si elle provient de nos meilleurs amis, est une grave erreur que nous payons au prix fort. Notre rôle en tant que gouvernement d’Israël est avant tout de veiller aux intérêts vitaux de l’État d’Israël. N’abandonnez pas à cause d’une quelconque pression ! »