TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – A compter du 1er premier du nouvel an, soit mardi prochain, les Tunisiens se réveilleront sur une mauvaise qui va gâcher leurs journées. C’est la nouvelle tarification qui sera appliquée sur les prix des fromages, de la ricotta et de la crème, des produits dont les prix vont considérablement augmenter avec le nouvel an, comme d’ailleurs, stipulé dans la loi de finances 2024.
Nous ne pouvons pas, pour le moment, donner des estimations exactes sur les nouveaux prix des fromages, mais selon des experts en la matière la hausse sera très importante et pourrait même atteindre le double. Cela veut dire que toute augmentation dans les taxes appliquées aux industriels tout secteur confondu, sera automatiquement supportée par le contribuable.
Certains experts prévoient qu’avec cette nouvelle tarification, les fromages seront considérés comme produit de luxe qui n’est accessible que pour la catégorie sociale la plus aisée.
En effet, afin de soutenir le financement de la filière laitière et de récupérer une partie des dépenses de compensation du lait supportée par l’État, la LF 2024, instaure une nouvelle taxe sur les dérivés de lait. Une mesure justifiée pat le fait que les industriels utilisent 35% de la production laitière nationale pour la fabrication des dérivés de lait, soit 1,2 million de litres de lait compensé.
Cette taxe s’élève à 1,500 dinar sur le kilogramme de la ricotta, 2 dinars sur le kilogramme des fromages fondus et la crème, et 3 dinars sur le kilogramme des autres fromages et les fromages pasteurisés à l’exception de fromages à pâtes cuites et frais
Cette nouvelle taxe sera appliquée sur l’importation, l’exportation et la production locale de produits laitiers, mentionnés précédemment. Le paiement de cette taxe se fera de la même manière que le paiement de la TVA ou des droits de douane.
Cette taxe est appliquée par les industriels sur la base des quantités vendues comme pour la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi que lors de l’importation sur la base des quantités importées et l’exportation sur la base des quantités exportées.