TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – En 2022, l’activité des banques islamiques s’est caractérisée par la consolidation de leur part de marché en termes de mobilisation de dépôts passant de 7,6% en 2021 à 7,9 % en 2022. Les parts de marché de ces banques en termes de total actif et de crédits ont augmenté de 0,1 point de pourcentage pour s’établir respectivement à 6,8% et 6,9%. C’est ce qui ressort du rapport 2022 de la Banque centrale de Tunisie sur la supervision bancaire.
Le PNB des banques islamiques a connu une amélioration de l’ordre de 7,3% contre 25,3% l’année précédente. La structure du PNB reste dominée par la marge de profit dont la part dépasse 68%.
Le coefficient d’exploitation des banques islamiques continue son amélioration pour revenir à 52% contre 53,1% en 2021. Le résultat net global continu à afficher un rythme de croissance à 2 chiffres soit 23,5% pour atteindre 126 MDT à la faveur de l’amélioration de la marge de profit et la forte maîtrise du coût du risque de crédit. Conséquemment à ces évolutions, les indicateurs de rentabilité de ces banques ont poursuivi leur amélioration.
Les emplois d’exploitation des banques islamiques s’élèvent, au terme de l’année 2022, à 7 763 MDT enregistrant une augmentation moins importante que celle de l’année précédente ; soit 5% contre 12% en 2021. Le portefeuille de crédits des banques islamiques s’élève à 7 172 MD dominé par les opérations de Mourabaha (soit 72,6%) suivies par les opérations d’Ijara avec une part de 15,2%.
Les ressources d’exploitation des banques islamiques ont évolué, en 2022, à un rythme moins important que l’année précédente, soit 10,3% contre 12,2%.
Les dépôts auprès des banques s’adonnant à des opérations islamiques s’élèvent à 7 603 MDT à fin 2022 (contre 6 856 MDT à fin 2021) et leur structure demeure quasiment inchangée avec 42,9% de comptes d’épargne, 33,4% de comptes à vue et 15,9% de dépôts participatifs.
L’encours des créances classées des banques islamiques a quasiment stagné aux alentours de 528 MDT.