TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Les États-Unis ont mené vendredi soir de nouvelles frappes contre les forces Houthies du Yémen, après que l’administration du président Joe Biden s’est engagée à protéger la navigation dans la mer Rouge.
Les dernières frappes, qui, selon les États-Unis, visaient un site radar, est intervenue un jour après que les installations du groupe allié à l’Iran aient été soumises à des dizaines de frappes américaines et britanniques.
Tôt samedi, la chaîne TV des Houthis, Al-Masirah, a fait état de frappes sur au moins un site de la capitale Sanaa. « L’ennemi américano-britannique cible la capitale Sanaa avec un [certain] nombre de raids », a communiqué Al-Masirah sur son compte X (ex-Twitter), citant son correspondant dans la ville.
Le Commandement militaire central des États-Unis (Centcom) a confirmé une frappe américaine survenue vers 3 h 45 locales samedi (0 h 45 GMT) « contre un site radar au Yémen ». Cette attaque a été menée par le destroyer USS Carney en utilisant des missiles Tomahawk, «pour réduire la capacité des Houthis à attaquer les navires militaires, y compris les navires commerciaux».
Dans le contexte de la guerre menée par Israël contre les Palestiniens désarmés, la tension est montée en mer Rouge ces dernières semaines avec des attaques des Houthis visant le trafic maritime, en solidarité avec la bande de Gaza.
La tension est au plus fort entre les Houthis et les États-Unis, ce qui renforce les craintes d’un débordement régional de la guerre d’extermination menée par l’armée sioniste à Gaza.
Le président américain Joe Biden avait menacé de lancer d’autres frappes sur les positions des Houtis si ces derniers ne mettaient pas un terme à leurs tirs en mer Rouge. En réponse, les rebelles Houthis ont menacé de riposter aux attaques menées vendredi par les États-Unis et le Royaume-Uni au Yémen en s’en prenant aux intérêts de ces deux pays, considérés désormais comme des « cibles légitimes ».
À l’ONU, le secrétaire général Antonio Guterres avait plus tôt appelé « toutes les parties concernées à éviter une escalade […] dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l’ensemble de la région », selon son porte-parole Stéphane Dujarric.