L’affaire d’espionnage révélée par le ministère public mettant en cause certaines personnes dont un expert de l’Organisation des Nations Unies chargé du dossier de l’embargo sur les armes à destination des milices libyennes.
Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis avait évoqué une affaire d’espionnage dans laquelle serait l’expert en question du nom de Moncef Kartas. Les autorités judiciaires tunisiennes affirment que « l’expert ne bénéficie pas d’une immunité internationale et qui est traité, par conséquent comme étant un citoyen tunisien ordinaire, au domicile de qui du matériel d’écoute et de brouillage sophistiqué ainsi que des documents sensibles auraient été découverts… ».
En attendant davantage d’informations du ministère public quant à l’évolution de l’enquête et des investigations, nous apprenons des milieux proches de la défense et du Bureau de l’ONU à Tunis, que l’expert « bénéficie, bel et bien de ladite immunité et qu’il se trouvait à Tunis dans le cadre d’une mission puisque son billet d’avion avait été payé par les services de l’ONU.
Les mêmes milieux ne veulent pas communiquer davantage afin de laisser le soin aux canaux diplomatiques d’agir en toute sérénité avec l’espoir d’une prochaine libération de l’expert, sachant que le secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies, d’un côté, et l’ambassade d’Allemagne, de l’autre sont entrés en lice et sont, désormais, en contact avec les autorités tunisiennes concernées.
En effet, on rappelle que Moncef Kartas est tuniso-allemand et qu’il ne sait même pas parler arabe, ce qui explique les efforts entrepris par l’ambassade d’Allemagne en Tunisie en plus de ceux de l’ONU. Bref, toutes les parties espèrent un dénouement aussi proche qu’heureux pour les trois parties en lice, à savoir la Tunisie, l’ONU et l’Allemagne.
Noureddine H.