TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – Le théâtre d’ombres est un art apparu il y a plusieurs centaines d’années en Asie. On parle d’ailleurs souvent d’ombres chinoises. Il consiste à projeter sur un écran des ombres produites par des silhouettes découpées et montées sur des baguettes que l’on interpose dans le faisceau lumineux qui éclaire l’écran. Ce théâtre, accompagné de musique et de chants, met en scène des silhouettes de personnages pittoresques en cuir ou en papier.
Manipulées par des marionnettistes à l’aide de tiges, ces personnages créent l’illusion d’images mobiles projetées sur un écran formé par un tissu translucide tendu et éclairé à l’arrière. Ainsi du 6 au 9 février, les jeunes enfants explorent continuellement et vivent des découvertes importantes lors de l’organisation des journées de théâtre d’ombre du 6 au 9 février au complexe culturel Néapolis à Nabeul. Ils peuvent créer un monde imaginaire et s’en émerveiller. Des règles du jeu simples : un écran, une source lumineuse, des silhouettes, du carton, des crayons, des gommes, des ciseaux, des scalpels.
Ces enfants pourront jouer avec nos silhouettes d’ombres, découvrir des contes classiques ainsi que des histoires inédites, et développer ainsi leur imagination et leur confiance en soi à travers des ateliers de marionnettes animés par Mohamed Hatem Hadj Hamida et Ayoub Aouinti. D’un point de vue pédagogique, ce théâtre d’ombres va donner du sens à l’imagination de l’enfant, tout en développant sa sensibilité et sa créativité. Pour les enfants qui le peuvent, créer des textes pour initier un dialogue entre les personnages va l’aider à stimuler son imaginaire. Le langage oral va développer sa parole et son vocabulaire, mais aussi sa capacité à mettre des mots sur des choses. Il va alors pouvoir s’exprimer mais surtout faire exprimer les émotions des personnages qu’il va animer. Il développera également sa sensorialité grâce au jeu d’ombre et de lumière que provoque ce petit théâtre. Les enfants, des bébés aux plus grands, tous réunis seront fascinés. Certains suivront attentivement le récit, captivés, d’autres se laisseront porter par ces formes qui se promènent derrière le drap blanc et se racontent leur propre histoire selon leur imagination, et d’autres encore, rêveront, bercés par ce qu’ils entendent plus qu’ils n’écoutent.
M.S.