TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Non content de l’état dans lequel il a mis la Tunisie et toujours prêt à attiser les tensions et la discorde, lui et sa cohorte de la nébuleuse islamiste, le chef du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi a décidé d’entamer une grève de la faim à partir de lundi, depuis son lieu de détention à la prison civile de Mornaguia, « en signe solidarité avec des détenus grévistes de la faim et en soutien à tous les opposants dans les différentes prisons tunisiennes ». Il pleure le sort de ces grévistes de la fin qu’il avait conduit à l’échafaud par ses magouilles et son amour pour le pouvoir et l’argent sale.
Les grévistes de la faim sont accusés de complot contre la sûreté de l’Etat, précise un communiqué du mouvement Ennahdha.
Rached Ghannouchi, a invité les Tunisiens à « s’attacher à une Tunisie démocratique qui associe tous les citoyens sur la base d’une coexistence fondée sur la liberté, la justice, la suprématie de la loi et l’indépendance de la justice », lit-on dans le même communiqué.
Six dirigeants du Front de salut national, dont certains sont détenus à la prison de Mornaguia, ont annoncé lundi dernier avoir entamé une grève de la faim.
Il s’agit d’Issam Chebbi, secrétaire général du parti Républicain, Abdelhamid Jlassi, dirigeant démissionnaire du mouvement Ennahdha, Jawhar Ben Mbarak, ancien président du réseau « Destourna », Ridha Belhaj, coordinateur du parti « la Tunisie d’abord », Ghazi Chaouachi, ancien secrétaire général du parti le « Courant démocrate », et Khiyam Tourki, homme d’affaires et ancien dirigeant au parti la « Coalition démocratique pour le travail et les libertés ».
Ces détenus observent une grève de la faim pour demander leur libération et « mettre fin, à ce qu’ils qualifient de poursuites sécuritaires et judiciaires à l’encontre des hommes politiques et des activistes de la société civile ».