TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Alors que les Palestiniens sont exténués et meurent par centaines, Les Etats Unis continuent à semer le chaud et le froid sur la scène politique… avec deux vétos, la même journée du mardi, contre des projets de résolutions pour un cessez-le-feu, et, en parallèle, des appels à soi-disant arrêter le massacre des civils palestiniens.
Toutefois, la réalité sur le terrain montre que Washington est en connivence avec l’entité sioniste, pour massacrer le maximum possible de Palestiniens démunis et désarmés sous prétexte d’en finir avec le mouvement islamiste Hamas qui continue, quand même, de leur donner du fil à retordre.
Les USA n’en démordent pas et continuent leur soutien inconditionnel aux agissements de Netanyahu et de Tel Aviv qui sont qualifiés de crimes de guerre… ils ont, aussi, « relancé » l’idée des deux Etats, comme attrape-nigauds, sans définir les contours de l’Etat palestinien ou délimiter le territoire sur lequel il sera installé, mais, à ce qu’il parait, il va être amputé de grandes surfaces de Gaza, d’El Qods-est et on ne sait pas encore ce qui va rester pour cette future enclave condamnée à subir le courroux de Tel Aviv.
Entretemps, la situation humanitaire reste catastrophique dans la bande de Gaza où près d’un million et demi de Palestiniens s’entassent dans la ville de Rafah menacée d’assaut par Israël. Malgré la pression internationale pour atténuer leur soutien à Israël, les États-Unis ont de nouveau empêché le Conseil de sécurité de l’ONU d’exiger un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza, faisant circuler un texte alternatif sur une éventuelle trêve sous conditions.
Une offensive armée israélienne au sol sur Rafah transformerait cette ville du sud de la bande de Gaza en « cimetière », affirme la patronne de l’antenne américaine de Médecins sans Frontières (MSF), prévenant avec d’autres ONG du risque de famine sur place.
« Les conséquences d’une attaque de grande ampleur sur Rafah sont vraiment inimaginables », a déclaré la directrice exécutive de l’association Avril Benoit, lors d’une conférence de presse en ligne aux côtés notamment d’Oxfam, de Refugees International, et d’Amnesty International. « Mener une offensive militaire à cet endroit le transformerait en cimetière », a-t-elle dit en référence à Rafah, ville située dans le sud de Gaza, adossée à la frontière fermée avec l’Égypte, et où près d’un million et demi de personnes sont massés, selon l’ONU.
« C’est là que sont concentrés les derniers services de santé et l’aide humanitaire pour les habitants de Gaza », a ajouté Avril Benoit. « Attaquer Rafah, c’est en réalité couper le lien vital de personnes qui ont déjà tout perdu, sauf leur vie. »
Il suffit de voir la photo ci-dessus, avec les Palestiniens qui cherchent à acheter un pain dans une boulangerie pour s’apercevoir de l’ampleur des méfaits des soldats israéliens et de leurs dirigeants.