- Samira Belkadhi, seule habilitée à parler au nom du congrès
- Le petit groupe de HCE tente de créer un cafouillage de dernière minute
- Entre Hammamet et Monastir, qui l’emportera ?
Comme annoncé, les membres du Comité central de Nidaa Tounes, devront se réunir, demain samedi 13 avril 2019 à Hammamet pour procéder à l’élection du président dudit Comité central, indique un communiqué publié ce vendredi 12 avril 2019 par le parti.
A noter que selon le même communiqué, les deux candidats au poste sont Hafedh Caïd Essebsi et Sofien Toubel tout en réaffirmant que seule la présidente du congrès, Samira Belkadhi, est habilitée à parler au nom du congrès jusqu’à l’achèvement de ses travaux.
Or, aux dernières nouvelles, deux déclarations sont venues confirmer l’existence d’ultimes manœuvres menées par le clan minoritaire de Hafedh Caïd qui, après s’être assuré que le vent a tourné et qu’il perdu toute chance de demeurer aux postes de commande du parti, est en train d’user de tous les moyens d’intimidation pour renverser la situation.
C’est ainsi que Mongi Harbaoui parle « d’escroquerie de la part de la présidente du congrès qui aurait, selon ses propres dires, dirigé de manière unilatérale, les travaux du congrès et imposé des faits contraires aux statuts et règlement intérieur du parti…3
M. Harbaoui va plus loin en assurant que la commission d’organisation du congrès, qu’il prétend être représentée par le vice-président du congrès (Aissa Hidoussi), auteur des deux prises de positions contradictoires, a décidé la reprise des travaux du congrès, demain à Monastir (et non à Hammamet) pour élire le président du Comité central et pour reprendre à zéro les élections du Comité politique.
Lui répliquant, Ons Hattab assure que les résultats des élections du Comité politique sont légaux et validés par la présidente du congrès, Samira Belkadhi Ben Kaddour, seule élue et ayant qualité de parler au nom du congrès. Et d’ajouter que la réunion du Comité central aura lieu, comme prévu, demain à Hammamet (et non à Monastir)n pour élire son président.
Ons Hattab précise encore que le vice-président et les deux autres membres du Comité du congrès sons désigné juste pour aider au volet organisationnel et n’ont, par voie de conséquence, aucun droit à parler au nom du congrès.
Ons Hattab va jusqu’à accuser, nommément, Hafedh Caïd Essebsi d’être derrière toutes ces « combines de dernière minute pour faire régner la confusion alors qu’il n’est plus qu’un simple membre du Comité politique, juste dans le cadre du consensus.
C’est dire que le nombre des présents demain, entre Hammamet et Monastir, donnera une indication déterminante quant au vrai rapport de forces en présence, actuellement, à Nidaa. Alors attendons demain pour voir plus clair dans ce feuilleton intitulé « Nidaa Tounès »…
Noureddine HLAOUI