TUNIS – UNIVERSNEWS Un accord portant sur un projet de construction d’une station de traitement avancé des eaux usées à Gabès a été signé, ce lundi 26 février, entre Leila Chikhaoui, ministre de l’Environnement et Miyata Mayumi, Représentante Résidente de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en Tunisie.
Il s’agit d’un don de 3,208 milliards de yens, équivalent à environ 67 millions de dinars tunisiens qui est fourni à la Tunisie pour la construction d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 6000 m3/jour, permettant de produire des eaux réutilisables à des fins industrielles, grâce à des technologies avancées comme le traitement complémentaire par osmose inverse. Il est prévu que les eaux traitées par l’Office National de l’Assainissement (ONAS) seront approvisionnées aux usines du Groupe Chimique Tunisien (GCT) situées dans la proximité.
Lors de cette cérémonie, OSUGA Takeshi, Ambassadeur du Japon en Tunisie a déclaré que « ce projet constitue un appui important à la stratégie nationale tunisienne pour atténuer le stress hydrique et de s’adapter à la rareté des eaux » et souligné qu’« en tant que pays ami de longue date, lié par une confiance mutuelle solide, la priorité de la Tunisie constitue la priorité absolue dans les choix japonais en matière de coopération. » En expliquant l’engagement du GCT et les sociétés japonaises expérimentées dans ce domaine, l`Ambassadeur a exprimé son souhait que « le projet sera considéré comme un modèle de partenariat public-privé pour lutter contre le changement climatique. »
De sa part, la représentante résidente de la JICA en Tunisie a déclaré que ce projet permettra de valoriser des ressources en eau non-conventionnelles produites par l’Office National d’Assainissement (ONAS). Ceci contribuera à la rationalisation de la consommation des ressources hydriques souterraines de la région à des fins industrielles, réservant ainsi une quantité d’eau potable plus importante pour la population de cette région.
A travers ce don, le Japon réaffirme son soutien, à travers le transfert du savoir japonais et la coopération en matière d’infrastructure de qualité, aux efforts de la Tunisie et des Tunisiens pour réaliser le développement durable, surtout dans un contexte de sécheresse et de manque des ressources hydrauliques auxquelles le pays est actuellement confronté.