TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) –Affectées par la crise et attaquées par de nouveaux acteurs numériques, les banques ne cessent de voir leur rentabilité reculer. Elles doivent impérativement se réinventer, pour continuer d’exister et faire face à la concurrence de nouveaux acteurs du marché, comme les géants du Web. C’est dans ce cadre qu’une conférence-débat aura lieu le jeudi 7 Mars à partir de 15h30, à l’université SESAME. L’événement sera sous le thème « Réinventer la Banque: Innovations Digitales et Nouvelles Frontières Financières » en présence de Jean-Paul Mazoyer – Directeur Général Adjoint du Crédit Agricole. Un débat de qualité est prévu à travers un panel d’experts du monde de la finance, modéré par le professeur Farouk Kamoun. Ce débat mettra en lumière des expériences tunisiennes liées à la transformation numérique des institutions financières et aux défis engendrés par les monnaies digitales et cryptomonnaies
Il est vrai qu’au fil des années les banques se sont tournées vers Internet pour proposer des services tels que la consultation de ses comptes en lignes, réaliser des virements ou gérer ses fonds. Aujourd’hui, il semble compliqué de faire sans internet en termes de services bancaires, et la banque saisit cette opportunité pour se réinventer et aller encore plus loin dans l’offre de services connectés.
Si la banque cherche à se réinventer, c’est avant tout pour répondre aux attentes des clients. La nouvelle génération, ou les «digital native» est très demandeuse de services informatisés, et d’autonomisation. On veut tout faire plus rapidement, l’objectif principal est l’efficacité. Dans ce sens, mettre des outils connectés dans les banques rend l’expérience satisfaisante pour cette génération, qui ne va se tourner vers un conseiller que lorsque cela est absolument nécessaire.
De même, la banque renaît également à travers de nouveaux concepts, comme c’est le cas pour la banque en ligne. Grâce à des applications et logiciels personnalisés, certaines banques naissantes font le choix d’être exclusivement en ligne, et de ne pas avoir de lieu physique. Les nouvelles technologies ne cessent de s’étendre à de nouveaux domaines, et la banque est sur la liste. Aux banquiers tunisiens de faire eux aussi leur révolution, de faire preuve de plus d’audace et de créativité pour réinventer une banque à la hauteur des ambitions d’une Tunisie nouvelle.
M.S.