TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Entre une Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) qui n’a plus les moyens de ses ambitions et qui n’arrive plus à assurer le minimum possible, surtout au niveau du transport du phosphate, et une Société du réseau ferroviaire rapide de Tunis (RFR) qui tarde à décoller et qui a dépassé les deadlines de son entrée en production, les Tunisiens ne sont pas sortis de l’auberge.
Le transport ferroviaire interurbain et le transport du phosphate ont été au cœur d’une réunion, mardi, entre la ministre de l’Equipement et de l’Habitat chargée de la gestion du ministère du Transport, Sarra Zâafrani et les premiers responsables de la Société du réseau ferroviaire rapide de Tunis (RFR) et de la Société nationale des chemins de fer de Tunisie (SNCFT).
La ministre a souligné, à cette occasion, la nécessité de bien coordonner et de prendre toutes les mesures pour parachever les travaux d’aménagement du réseau ferroviaire rapide reliant Tunis-Ville à la localité de Gobaâ conformément aux normes de sécurité et la mise en service progressive de cette ligne, dans les délais contractés.
Elle a évoqué, dans ce contexte, le changement créé grâce à la mise en service, le 20 mars dernier, de la ligne RFR, reliant Tunis-Ville à Bougatfa (Le Bardo), qualifiant ce projet d’exemple de transport urbain conforme aux normes de qualité, de sûreté et de sécurité. La ministre a insisté, à cet effet, sur la nécessité de préserver les équipements de transport collectif, les stations et tous les espaces communs et d’assurer la sécurité du parc pour qu’il puisse jouer son rôle dans les meilleures conditions.
Sur un autre plan, la ministre a appelé à développer les ressources propres de la SNCFT et à renforcer le contrôle pour dissuader les fraudeurs. Il s’agit également de mettre en place une stratégie d’amélioration des services, notamment pour les destinations lointaines et d’œuvrer à leur digitalisation et à développer la communication.