L’affirmation de Marouane Abassi, gouverneur de la BCT bien que choquante est tout à fait logique et surtout réaliste : « le phosphate, qu’on pensait pour longtemps comme stratégique, n’est plus une priorité nationale et encore moins un atout de l’économie nationale ».
Justement, depuis le soulèvement, cette activité semble dépendre beaucoup plus des tempéraments des uns et les caprices des autres que des exigences du développement économique.
Le gouverneur de la BCT reconnaît qu’un petit garçon pourrait, à lui seul, décider de l’arrêt de cette activité.
Il est vrai que l’activité phare du sud tunisien est devenue une sorte de police d’assurance pour les uns et un moyen de chantage pour les autres.
Ainsi, cette activité est devenue instable et son environnement totalement irrespirable. Aujourd’hui, pour prétendre à une croissance réelle et durable, il faut chercher décidément ailleurs. Et pourquoi pas dans l’intelligence économique. Une réorientation durable et surtout d’une valeur stratégique
A.S