Hier, mardi 11 décembre 2018, a démarré, à Paris, la première édition d’une importante manifestation cinématographique tunisienne, en l’occurrence « Fenêtres sur le cinéma tunisien », à l’initiative du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), en partenariat avec la Délégation permanente de la République tunisienne auprès de l’UNESCO, en présence de hauts cadres de l’UNESCO et de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi que de nombreux journalistes, artistes, acteurs, cinéastes et critiques du 7ème art. C’est le film « Al Jaïda » de Salma Baccar, qui a meublé la séance inaugurale.
Comme souligné par Chiraz Latiri Cherif, directrice du Centre National du Cinéma et de l’Image, dans son allocution d’ouverture, cette manifestation met en valeur la pertinence de la politique culturelle qui oriente les moyens et les stratégies d’investissement vers une cinématographie tunisienne libre et originale. « Ce soir et pendant trois jours, précise-t-elle, nous avons l’honorable mission de vous faire découvrir le cinéma de mon pays post révolution. Un cinéma qui ne cesse de nous surprendre par des images et des écritures cinématographiques, à la fois subtiles et révélatrices d’un avenir prometteur du 7ème art en Tunisie. Dix films, dix regards : autant de sensibilités pour dire que la Tunisie de l’après quatorze janvier a grandement changé. C’est à travers leurs différences, leurs lignes de fracture, la diversité des points de vue que les films qui constituent le programme de l’événement ʺFenêtres sur le Cinéma de Tunisieʺ doivent être appréhendés pour célébrer le septième art et s’arrimer à l’espoir ».
De son côté, Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO a souligné que l’UNESCO suit de près et attentivement la démarche entreprise par la Tunisie pour réussir sa transition démocratique et renforcer les droits de la femme, ajoutant que « ces changements socioculturels se sont répercutés sur le cinéma tunisien et ont fait son succès ».
Quant à Ghazi Gheraïri, ambassadeur de la Délégation permanente de la République Tunisienne auprès de l’UNESCO, il a remercié tous les partenaires tunisiens et français (le CNC Français et l’Organisation Internationale de la Francophonie) qui ont appuyé cette manifestation, surtout le ministère tunisien des Affaires culturelles et le Centre national du cinéma et de l’image en Tunisie (CNCI) pour les efforts déployés afin de réussir cette 1ère édition.
A.G