Au lendemain du discours très controversé de Rached Ghannouchi devant le bloc parlementaire d’Ennahdha et dans lequel il a pratiquement réaffirmé « la puissance » d’Ennahdha, non sans faire preuve de faux stoïcisme, le député Abdelaziz Kotti a pris la parole en plénière, durant dix minutes (ce qui était court pour ce qu’il avait à dire) pour fustiger Ennahdha pour son action qu’il juge destabilatrice des institutions de l’Etat, et pour sa manière de noyauter le paysage politique tunisien. Kotti tient par ailleurs Ennahdha pour responsable du terrorisme, des assassinats de Belaid et Brahmi et n’y va pratiquement pas avec le dos de la cuillère.