- Au cas où le chef de l’Etat maintient l’application de ses idées, elle appelle à « une occupation massive des places et des rues publiques… »
- « Je m’attends au pire. Et même en cas de mon assassinat, j’appelle tous les Destouriens à poursuivre le combat pour mener la Tunisie à bon port loin de l’islam politique… ».
Le clou du discours de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, prononcé aujourd’hui dimanche 20 mars 2022 au Palais des Congrès de Tunis à ‘occasion de la célébration du 66ème anniversaire de la Fête de l’Indépendance, a été, sans conteste l’annonce d’une déclaration de guerre au projet de Kaïs Saïed.
En effet, elle crié, haut et fort, qu’au cas où le chef de l’Etat mettrait à exécution son projet en entamant les procédures de la lise en place des commissions pour le referendum ou la création des entreprises civiles, le PDL appellera à la non reconnaissance du régime, au refus d’obéir aux exigences de la consultation et de l’éventuel referendum.
Abir Moussi va jusqu’à annoncer « une occupation massive des places et des rues publiques pour s’opposer à la réalisation dudit projet que le chef de l’Etat prônait depuis 2012 et qu’il veut mettre en application maintenant qu’il à la tête de l’exécutif avec des pouvoirs sans partage… ».
Puis, sur un ton dramatique, la présidente du PDL révèle que « l’heure est très grave et difficile et qu’elle s’attend au pire, y compris l’assignation à résidence surveillée, à la prison et même à l’assassinat ».
Et avec une charge de détermination et d’émotion, elle « appelle tous les Destouriens à ne pas baisser les bras et de poursuivre le combat pour mener le pays à bon port loin de l’islam politique… ».
Noureddine HLAOUI