- «Le référendum électronique est un danger qui ouvre la porte à toutes les falsifications… »
Comme l’avait promis sa présidente Abir Moussi, dans son meeting du samedi 20 novembre 2021, le PDL a annoncé, dans un communiqué rendu public, aujourd’hui mardi 23 novembre 2021, avoir adressé, par huissier, une note au ministre des Technologies le mettant en garde contre la mise à exécution du projet du chef de l’Etat.
Ledit projet consiste en une plateforme pour un « dialogue ayant pour but d’engager des réformes profondes et qui, en fin de compte sera un outil pour le pouvoir destiné à servir ses propres desseins.
Le PDL précise, encore, que Kaïs Saïed n’est pas en droit d’allouer les deniers de l’Etat prétextant vouloir changer le code électoral et le système politique pour en réalité servir ses propres intérêts. Il a averti le ministre des Technologies qu’il serait passible de poursuites selon l’article 96 du code pénal, étant donné que le ministère est sur le point d’utiliser son pouvoir et son influence pour nourrir des ambitions politiques personnelles.
Ce « référendum électronique » constitue un danger, et adopter un dialogue électronique pour parvenir à des réformes fondamentales n’est pas un processus transparent, surtout que le processus exclut de nombreuses composantes de la société et ne peut, par voie de conséquence, refléter la volonté réelle du peuple.
Ce moyen est, par ailleurs, loin de toute objectivité dans le sens où le pouvoir en place contrôle les questions et recueille les réponses ouvrait, ainsi la porte à toutes les falsifications possibles et imaginables, toujours selon les dires du PDL.
N.H