TUNIS – UNIVERSNEWS – La démarche adoptée par le président de la République, Kais Saied, a pour intention de se débarrasser des partis politiques, ce qui ne plait, certainement pas aux partisans du Parti destourien libre ((PDL) et de sa présidente Abir Moussi qui caracole, depuis plus d’une année en tête des sondages.
Certes, comme on la connait, Abir Moussi ne va pas rater l’occasion qui s’offre à elle avec le débâcle de ces élections législatives qui n’ont ni tête ni queue et qui ont abouti aux résultats que tout le monde connait, maintenant.
La présidente du PDL s’en va en guerre contre Kaïs Saïed et l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), pour ces élections qu’elle considère comme une mascarade.
Moussi, a déclaré que son parti poursuivra l’ensemble du système du « Printemps de la Destruction » qui a détruit la Tunisie, réitérant son détermination à mener, selon elle, la principale bataille aujourd’hui qui est de récupérer la Tunisie et la sauver du système de printemps de destruction qui règne toujours en Tunisie.
La présidente du PDL qui s’exprimait ce matin sur Radio Shems FM, a appelé à l’arrêt du processus électoral en cours, qu’elle considère comme un crime contre la Tunisie et son peuple.
Evoquant la situation des médias et, particulièrement à Shems Fm, une radio privée confisquée et dont le personnel n’a pas reçu de salaires, depuis un certain temps, Moussi a appelé la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, à leur trouver une solution. « Il n’est pas logique que des journalistes d’une institution de l’envergure de Shems Fm ne soient pas payés… alors que des millions de dinars sont dépensés, ailleurs.
Abir Moussi a, en outre menacé d’un grand rassemblement. Elle a affirmé qu’elle allait organiser un rassemblement protestataire le 14 janvier prochain, date de commémoration de la révolution.
Moussi a mis en garde contre toute forme de répression qui pourrait cibler cette manifestation dont l’objectif, étant selon ses dires, de préserver les droits des Tunisiens.
La présidente du PDL avait appelé dimanche 18 décembre 2022 à des élections présidentielles anticipées et à déclarer l’état de vacance au poste de président de la République.
Pour elle, le taux de participation aux élections Législatives marque un échec cuisant du président de la République et de tout le processus du 25 juillet.
Moussi a estimé, dans ce sens, que les Tunisiens n’ont pas voulu donner une légitimité à «ce scandale».
F.S.